L'amélioration de la qualité de l'écriture numérique se mesure
par l'augmentation du degré de conscientisation ou de réflexivité de l'étudiant.
En effet, en comparant l'activité réalisée entre les deux schémas ABC et AC, nous pouvons prendre différents critères de mesure pour évaluer cette supposée amélioration de l'activité d'écriture :
une modification ou non de la pratique (C) qui nous intéresse ;
la durée mesurable pendant laquelle un étudiant réalise une tâche (qui peut être différente de la conscience du temps passé) ;
le degré de satisfaction de l'étudiant, qui peut alors en indiquer les raisons (celles-ci pouvant faire l'objet d'une analyse du discours pour repérer des régularités ou de nouvelles catégories), exemples : créativité, originalité, souplesse, rapidité, facilité, accessibilité…
certains critères relatifs à la théorie du numérique : manipulabilité, fragmentation, recomposition à l'infini… ces critères peuvent être utilisés et / ou compris et / ou conscientisés (sentiment de les avoir mis en oeuvre)
certains critères mesurables relatifs à la tâche à réaliser. Exemple : l'étudiant exploite davantage d'outils, l'étudiant se corrige, l'étudiant a atteint l'objectif demandé, etc.
Pour éviter de trop orienter l'étudiant, on peut lui proposer une question ouverte (“qu'est-ce qui vous a plu dans la seconde séquence”) avant de lui proposer une série de choix restreints (“la seconde séance était plus souple / créative / originale… cocher au moins 1 réponse”).
Webographie
precip/methodes/criteres_d_evaluation.1285198535.txt.gz · Dernière modification: 2012-02-14 12:32:13 (modification externe)