L'Assemblée nationale a rejeté le texte, dans un revirement surprenant, lors de la discussion finale sur la loi HADOPI issue de la commission mixte paritaire, avec 15 voix pour et 21 contre.
” La voix des citoyens et des innombrables critiques qui se sont élevées contre ce texte absurde et dangereux aura fini par se faire entendre. Devant une majorité décomposée, elle-même en proie au doute, le vote à main levé a rejeté ce texte, contre toute attente.« Il s'agit d'une formidable victoire pour les citoyens. Ce vote leur prouve qu'il est encore possible de se faire entendre. C'est un fantastique exemple de l'utilisation du Net pour contrer ceux qui tentent de le contrôler. Les libertés individuelles n'auront finalement pas été sacrifiées pour tenter de préserver les intérêts corporatistes de quelques industries obsolètes. La loi HADOPI a été enterrée plus tôt que prévu. »
…déclare Jérémie Zimmermann, co-fondateur et porte-parole de La Quadrature du Net.La Quadrature du Net invite toutefois ses soutiens à rester vigilants. Le rejet de l'HADOPI ne signifie en rien la fin de la volonté de contrôle d'Internet du gouvernement. Il est indispensable de continuer à user de l'intelligence collective et de la puissance du réseau pour rendre hommage à la justice et à la vérité. ”
Source : La quadrature du Net
http://www.laquadrature.net/HADOPI
“Le projet de loi "Création et Internet" ou “HADOPI” sera bientôt examiné à l'Assemblée nationale. Cette loi a pour objet de mettre en oeuvre la « riposte graduée » contre le partage d'oeuvres sur internet. Dans ce dispositif une autorité administrative (l'HADOPI) peut ordonner une coupure de l'accès des internautes suspectés de partage.
L'autorité instaurée par le texte, agira sur dénonciation d'acteurs privés travaillant pour les industries du divertissement (syndicats professionnels, enquêteurs privés). Elle sera chargée, en se basant sur ces preuves sans valeur, d'envoyer des courriers d'accusation menaçant les utilisateurs de sanctions. En cas de récidive, leur déconnexion d'Internet est ordonnée sans possibilité de se reconnecter pour une durée allant jusque 12 mois (le paiement de leur abonnement restant à leur charge pendant cette période). Il n'est possible de contester ces accusations qu'une fois la sanction prononcée.
Ce dispositif pose de nombreuses questions d'ordre économique, technique et juridique, mais également des questions relatives au respect des droits et libertés fondamentales des citoyens.”
Source : http://www.laquadrature.net/HADOPI
Google vient de publier dans son blog un compte-rendu d'une recherche menée sur l'utilisabilité de son interface. Rien de neuf cependant : les résultats n'aideront pas la communauté scientifique. Ils visent plutôt à valoriser l'interface google, sans esprit de critique. Les utilisateurs étudiés cliquent sur les deux premiers liens dans la page des résultats, et préfèrent obtenir des informations textuelles que des images pour les analyser (à la différence de ce que propose Exalead par exemple).
Le Journal du Net met en ligne deux études intéressantes. L'une porte sur le regard des utilisateurs de réseaux sociaux américains, l'autre sur l'ergonomie des sites web par des utilisateurs avertis.
Ergonomie des services de réseaux sociaux
L'étude sur YouTube, Facebook et Twitter montre que :
Ce comportement confirme les études d'eye tracking, par exemple celle réalisée par google lui-même en février dernier. Elles tendent à montrer que l'internaute s'appuie volontiers sur la page existante en un minimum de temps.
Le Journal du Net a publié cette année une étude du Benchmarck Group réalisée en 2008 auprès de 824 de leur lecteurs et de l'Internaute Magazine. au sujet de l'ergonomie des sites web. Quelques chiffres significatifs :