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Cours
Numérique : manipulabilité, calculabilité.
Fonctions principales de l'écriture :
- Support sur une mémoire (trace)
- communication à distance
- spatialisation, donc connaissance
- scriptural, l'ordre social est modifié, pouvoir des lettrés
Comment le numérique change notre manière de communiquer ? Le volume augmente, en particulier sous forme écrite.
Théories classiques, pragmatisme, théorie des actes numériques.
Deux interlocuteurs ont besoin de communiquer, ils utilisent un langage commun à partir d'un moyen de com. Cf. le modèle de Shannon et Weaver. Or, la communication humaine n'est pas linéaire.
Modèle de Schramm (1954), qui introduit la notion de rétroaction. Mais le code est idéalisé.
Approches pragmatiques : implique des individus dans des situations socio-culturelles. Austin, théorie des actes de langage (TAL). Illocutoire, locutoire, perlocutoire (comprendre ce que l'on dit).
D'où la question de l'intercompréhension. En revanche, la question du support n'est pas posée. Elle ne théorise pas les interactions entre interlocuteurs : l'intention reste dans la tête du locuteur.
Cf. Denis Vernant 1997) : le je parle est toujours je parle avec toi : la communication est toujours intersubjectivité. Notion de co-énonciateur. Modèle interactionnel actantiel.
Appprentissage collectif, agir inidividuel : co-construction de mondes possibles. Les co-énonciateurs sont des acteurs du support d'inscription numérique.
Manipulabilité : ne retenior que les 3 premières propriétés.
TD
Adressabilité : adresse codée en binaire.
Retour après l'exercice
Les étudiants identifient une ressource centrale (le graphique), autour de laquelle il relie les textes.
Problèmes des documents qui sont sur le réseau.
Des étudiants ont fait comme un site avec des flèches qui passent de document en document.
Oubli d'une icône “retour”, choix par rapport à la forme.
Sémiotique des médias d'ancrage.
Discussion TH + IC
Idée d'analyser la verbalisation pendant l'interaction dans le cadre de la collaboration (plutôt que de réduire les discours à un questionnement après l'épreuve). But : retrouver des traces (récurrences syntaxiques + sens) du niveau 1. Certains étudiants s'expriment plus que d'autres. En situation réelle, il est difficile d'enregistrer / d'entendre tous les discours. Le projet est-il de valider un apprentissage ? Est-ce que le questionnaire n'est pas plus adapté pour cela ?
Bruits : discours normatif de l'enseignant, problèmes de collaboration et des manipulations d'interfaces, distractions ; reflexions scientifiques.
Problème de la sélection des étudiants : ceux qui échangent le plus ; risque de déformation ?
L'enseignant n'est-il pas le plus à même de faire cette analyse réflexive sur le travail de ses étudiants ?
Risque de reproduire le discours des étudiants par le prisme de l'enseignant. Problème du bruit.
Contenu des discours des étudiants ?
Qu'est-ce qui est intéressant pour nous ? Préoccupation sur la désorientation (le niveaux de profondeur), moins sur la sémantique du lien. Tout était à peu près conscientisé, sauf la sémiotique des liens.
Exemples d'objectifs différent (plutôt que valider le niveau théorique qui est surtout un moyen) :
- faciliter le travail sur la réflexivité des étudiants par l'enseignant
- faciliter la réflexivité des étudiants
- faciliter la réflexivité de l'enseignant
- mettre en place une méthodologie (pédagogique ou scientifique) transposable pour l'évaluation du travail des étudiants pour la réflexivité
Synthèse
Comment anticiper ce vers quoi renvoie l'hypertexte ? Cf. J. Clément
- le lien calculé, généré par un programme
- le lien édité
On distinguera le lien-bifurcation (unidirectionnel, construit un parcours) et le lien incise (bidirectionnel, suppose un aller-retour).
~ ~ DISQUS~ ~
