Comme le remarque [Merzeau, 2009], dans les théories classiques de la communication

• la notion de message est centrale ;
• l'information mesure la probabilité d'apparition et de distorsion des signaux [Shannon, 1948] ;
• les signaux enveloppent les participants [Bateson, 1981] ;
• dans les modèle orchestral, l'information est multicanal, le cadre précède ou pilote les contenus [Bougnoux, 1998] ;
• mais la notion de trace est absente.

La trace numérique :

• précède tout cadrage méta-communicationnel ;
• elle est un message-cadre qui intentionnalise [Merzeau, 2009] ;
• relève de l'indice [Peirce, 1978] ;
• ménage l'espacement d'une différance [Derrida, 1969] ;
• détermine “unités isolables, agençables et calculables” [Pédauque, 2006, p. 186].

Dans le cadre de la redocumentarisation [Salaün, 2007] [Pédauque, 2007] :

• les récepteurs réarticulent les contenus selon leur interprétation ;
• les traces sont plastiques, elles séparent la forme du contenu (document XML).

• Le signal partage un sens en direction du plus grand nombre par le code.
• La trace :
  • calibre des renseignements sur mesure ;
  • produit des différences [Bateson, Winkin, 1981].
• Identité : collection de traces qui font sens autour de la personne.
• Réputation : ensemble des traces rendues publiques.
• traces : “objets politiques et non sémantiques” ? [Melot, 2006, p. 13].
• L'information est-elle une trace avant d'être signifiante ?

Sousveillance : enregistrement de son activité du point du vue du sujet impliqué, et non pour un sujet extérieur [ Mann Steve, 2006].

• Bateson, 1981
• Bateson, Winkin, 1981
• Bougnoux, 1998
• Derrida, 1969
• Mann Steve, 2006, http://www.anonequity.org/weblog/archives/2006/01/exploring_equiv_1.php
• Melot, 2006, p. 13
• Merzeau, 2009
• Pédauque, 2006, p. 186
• Pédauque, 2007
• Peirce, 1978
• Shannon, 1948

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